mardi 19 février 2008

Hector Berlioz (1803-1869)

Inutile, bien sûr, de présenter Berlioz, ou de proposer tel ou tel site biographique, car les références sont légion.

Pour les questions qui nous préoccupent, ce précurseur génial a réservé à l'harmonium - ou "orgue mélodium" selon le brevet de la maison Alexandre - quelques pages de musique, mais également des textes élogieux.

Sans doute faut-il y voir l'une des preuves de son ouverture aux nouveautés de la facture instrumentale (ainsi, il appréciait aussi les saxophones, qui commençaient à voir le jour), mais aussi... de son amitié avec le facteur Jacob Alexandre - celui qui a certainement le mieux réussi, parmi les divers et nombreux concurrents de Debain et de son "harmonium" précurseur qui suivait lui-même quelques autres tentatives... mais c'est pourtant le terme "d'harmonium" qui est passé à la postérité, et non le "mélodium".

L'intérêt de Berlioz se manifeste dans son "Traité d'orchestration et d'instrumentation", dont on retrouvera divers extraits sur le web, se référant à l'article "orgue mélodium d'Alexandre". Parmi quelques autres, le site http://www.hberlioz.com/ propose ledit extrait, qui tout à la fois loue notre instrument, tout en manifestant vigoureusement et paradoxalement une franche détestation pour les jeux de mutation - quintes, tierces, etc. - qui sont pourtant l'un des fondements de la facture d'orgues à tuyaux, et de la palette de sonorités qu'offrent ces derniers !

Dans ses "Grotesques de la musique" édités en 1859, Berlioz a quasiment écrit une publicité pour Alexandre, que l'on retrouve sur le même site, ou encore sur le site Gallica de la BNF (chercher "mélodium").

Aucun commentaire: